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Les maladies sexuellement transmissibles

Nous avons tous entendu parler du SIDA, mais le VIH est loin d’être la seule Maladie Sexuellement Transmissible (MST) ou Infection Sexuellement Transmissible (IST). Effectivement, tous les ans en France, des milliers de personnes sont contaminées par une MST, beaucoup d’entre elles sans même le savoir.

Nous faisons donc un point complet sur la question afin de vous aider à avoir les bons réflexes.

Quand peut-on suspecter une maladie sexuellement transmissible ?

Plusieurs facteurs de risque, en réalité assez facilement identifiables, permettent de suspecter une maladie sexuellement transmissible. Si vous avez des doutes sur une contamination possible, sachez que les risques augmentent si vous avez eu :

  • une relation sexuelle non protégée avec une personne positive à une MST
  • avec des changements fréquents de partenaires
  • des relations homosexuelles ou bisexuelles qui sont statistiquement plus « dangereuses »

Certains symptômes classiques peuvent également vous faire suspecter une contamination par une MST :

  • démangeaisons et rougeurs situées dans les zones génitales
  • des pertes vaginales ou un écoulement par le pénis

Cependant d’autres symptômes moins spécifiques peuvent également être des signes d’une potentielle contamination. Si après une relation sexuelle vous souffrez de maux de tête, de fatigue, de diarrhée, de fièvre vous pouvez en effet être contaminé.

Enfin, n’oubliez pas que certaines IST passent complètement inaperçues dans un premier temps. Ce n’est qu’après un certain laps de temps que les premiers symptômes vont finalement apparaître.

Lésions et premiers signes des IST

Les premiers symptômes des IST vont généralement se manifester au niveau de la peau. L’apparition de plaies, d’ulcères, de boutons, de verrues doivent sans aucun doute vous alerter.

Il faut savoir que pratiquement toute la population est infectée par le virus de l’herpès simplex de type 1 ou 2. Le virus va ainsi se maintenir en vie dans l’organisme et se manifester essentiellement lorsque les défenses du système immunitaire sont diminuées. Par exemple en cas de stress, de fatigue, etc.

Une des IST particulièrement courantes est l’herpès génital dont l’apparence est comparable à celle des boutons de fièvre : boutons ou cloques qui se forment sur une peau irritée et qui démange.

Les verrues génitales, provoquées par le papillomavirus humain, se manifestent sous la forme d’une surélévation épidermique située autour de l’anus ou des organes génitaux.

Une infection par Chlamydia va se manifester par l’apparition de cloques comparables à celles de l’herpès. Elle s’accompagne également d’un gonflement des ganglions lymphatiques situés dans l’aine.

La syphilis se caractérise par un ulcère présentant des bordures grossières. Des lésions apparaissent finalement quelques semaines plus tard.

Toutes ces MST ont donc des manifestations épidermiques.

Douleurs, démangeaisons et brûlures dues aux IST

Bien souvent les IST provoquent douleurs, démangeaisons ou sensation de brûlures.

Des douleurs plus on moins intenses accompagnées de sensations de brûlures lors de la miction sont par exemple souvent constatée avec Chlamydia. L’herpès génital pour sa part va avant tout se manifester par des démangeaisons. Même chose pour les infections fongiques. Les champignons s’accompagnent qui plus est de brûlures très douloureuses bien souvent.

Pertes et saignements dus aux IST

Les pertes vaginales sont normales chez la femme. Il faut s’en inquiéter dans la mesure où ces pertes vaginales changent de couleur et/ou de consistance. Il faut également surveiller leur quantité et fréquence et en contrôler l’odeur. Ainsi, une perte vaginale normale chez la femme adopte une couleur jaune pâle, sans odeur forte.

Remarque : si la contagion à une IST s’est produite lors d’un rapport annal, les écoulements peuvent se produire de l’anus.

  • Chez l’homme :

Un écoulement larmoyant au niveau du pénis peut correspondre à une infection à la Chlamydia. La gonorrhée se manifeste par contre par un écoulement purulent.

  • Chez la femme :

Une infection au Candida Albicans va se manifester par des écoulements de couleur blanchâtre et d’une consistance grumeleuse.

La vaginose bactérienne se traduit par un écoulement plus important encore ayant une odeur particulière. Elle est provoquée par la bactérie Garderella vaginalis.

Si la perte vaginale a une odeur vraiment désagréable et se présente sous la forme de couleur jaune-vert, il peut s’agir d’une infection à Trichomonas vaginalis.

  • Chez l’homme et la femme

Des saignements indiquent généralement une infection du type chlamydia ou gonorrhée.

Les principales IST

  • Chlamydiose

Souvent asymptomatique, la Chlamydiose peut aussi s’accompagner d’écoulements ou encore de brûlures au niveau du vagin, du pénis ou de l’anus. Ces symptômes s’accompagnent dans certains cas de fièvre voire de sensations douloureuses situées au niveau du bas-ventre.

Ces symptômes se manifestent généralement une à deux semaines après un rapport sexuel contaminant.

Le diagnostic de Chlamydiose peut être confirmé simplement, grâce à un échantillon d’urine, aussi bien chez l’homme que chez la femme. Des prélèvements peuvent également être réalisés au niveau du vagin ou de l’endocol de l’utérus (pour la femme), au niveau de l’urètre (pour l’homme). Les prélèvements sont ensuite analysés en laboratoire.

Si la Chlamydiose est bien traitée, la guérison ne présente aucune difficulté. Cependant, durant les premiers mois après la contamination, des récidives sont probables. Par contre, si la Chlamydiose n’est pas traitée, elle peut entraîner des complications sévères telles que stérilité et grossesse utérine : cette IST provoque en effet des lésions au niveau des trompes de Fallope.

Enfin, dans le cas où la mère est infectée, le nouveau-né peut être infecté au cours de l’accouchement.

  • Blennorragie-Gonococcie

Cette MST provoque écoulements et brûlures au niveau du pénis, du vagin et de l’anus.

Les premiers symptômes peuvent apparaître entre 2 et 7 jours après la relation sexuelle contaminante. Douleurs et fièvres peuvent également être observées.

L’analyse en laboratoire d’un prélèvement local de l’écoulement est nécessaire pour confirmer le diagnostic.

Dans la mesure où le traitement est suivi de manière correcte, la Blennorragie-Gonococcie se guérit bien. Par contre, en l’absence de traitement adapté efficace, cette MST peut entraîner la stérilité chez la femme.

Si la mère est infectée, le nouveau-né peut lui aussi être contaminé lors de l’accouchement.

  • Hépatite B

Le plus souvent, une hépatite B se manifeste par une grosse fatigue. Dans les cas d’hépatite B aiguë, d’autres symptômes sont observés : douleurs articulaires et musculaires, fièvre . Dans certains cas, l’urine peut aussi s’obscurcir et la peau peut présenter une teinte plus jaunâtre (ictère, connue  plus fréquemment sous le nom de jaunisse).

Cependant dans bien des cas, l’hépatite B est complètement asymptomatique. Ne provoquant aucun signe visible elle passe souvent inaperçue. Les symptômes, s’ils se manifestent, le font entre 2 à 8 semaines après une relation sexuelle contaminante.

Une prise de sang est nécessaire pour confirmer le diagnostic.

L’évolution de l’hépatite B peut se décliner de deux manières :

  • Le plus souvent, dans 90 % des cas, il y a guérison après une infection aiguë
  • Dans 10 % des cas, l’hépatite B persiste : on parle alors d’ hépatite B chronique. Le virus étant présent dans l’organisme pendant plus de 6 mois. Traitement et suivi au long cours sont alors nécessaires. En l’absence de traitement adapté, l’hépatite B chronique peut évoluer vers une cirrhose ou une fibrose du foie.
  • Mycoplasme et trichomonase

Mycoplasme et trichomonase sont des germes qui peuvent provoquer des écoulements vaginaux, péniens ou annaux. Ils peuvent également provoquer brûlures et démangeaisons au niveau des zones génitales.

Ces symptômes apparaissent généralement une semaine après la relation sexuelle contaminante.

Un prélèvement de l’écoulement qui sera analysé en laboratoire est nécessaire pour poser le diagnostic.

Si ces IST sont correctement traitées, elles guérissent. Cependant, là encore des récidives sont relativement fréquentes. Si un traitement adapté n’est pas prescrit, mycoplasme et trichomonase peuvent par contre générer des infections génitales qui peuvent se traduire par stérilité ou grossesses extra-utérines (les germes provoquent en effet des lésions tubaires).

  • Papillomavirus

Généralement le papillomavirus est éliminé spontanément par les personnes contaminées. Elles ne développent alors aucun signe de contamination. Si ce n’est pas le cas, des condylomes ou petites verrues génitales vont alors se former. Elles se situent sur les organes génitaux et sur la peau de la zone génitale.  

Ces symptômes apparaissent généralement entre 1 à 8 semaines après la relation sexuelle contaminante.

Normalement un examen médical est suffisant pour poser le diagnostic. Un frottis peut cependant être nécessaire pour le confirmer.

Les verrues génitales sont souvent difficiles à traiter. Le traitement doit ainsi être effectué à plusieurs reprises. En l’absence de traitement, les condylomes peuvent entraîner essentiellement une complication sérieuse : le cancer du col de l’utérus.

A titre préventif, un frottis du col de l’utérus doit être effectué régulièrement. Cet examen réalisé tous les 3 ans permet de localiser les lésions précancéreuses voire de dépister précocement un cancer du col de l’utérus. Ce suivi permet ainsi de traiter rapidement tout éventuel cancer.

Le nouveau-né peut également être contaminé par sa mère lors de l’accouchement.

  • Syphilis

Le premier symptômes de la syphilis est ce que l’on appelle le « chancre », une petite lésion non douloureuse. Suivent éruptions au niveau cutané et des muqueuses. Ces éruptions sont indolores, ne démangent pas et ne brûlent pas.

Les symptômes apparaissent entre 2 à 4 semaines après une relation sexuelle contaminante.

La syphilis correctement traitée guérit. Dans le cas contraire, cette IST peut entraîner de sérieuses complications. La syphilis peut ainsi affecter le cerveau, les nerfs, les artères, les yeux, le cœur.

De plus, la femme peut la transmettre au nouveau-né lors de l’accouchement.

  • VIH/ Sida

Dans la plupart des cas, la contamination par le VIH passe complètement inaperçue. Elle peut cependant se manifester par l’apparition de fièvre, fatigue, diarrhée, éruption.

Ces symptômes apparaissent généralement une quinzaine de jours après la relation sexuelle contaminante.

Une prise de sang est nécessaire pour confirmer le diagnostic.

Actuellement, les traitements permettent à la personnes porteuse de ne présenter aucun symptôme, bien que cette dernière reste toujours porteuse. L’absence de traitement soignant le Sida entraîne par contre un affaiblissement du système immunitaire générant notamment une plus grande vulnérabilité à tout type d’infection.

Là encore, une femme contaminée peut transmettre le VIH à son enfant lors de l’accouchement.

Faire tester pour les maladies sexuellement transmissibles

Différentes techniques de tests sont utilisées pour identifier les MST :

  • prise de sang
  • examen médical
  • prélèvement

Il ne faut donc pas hésiter à effectuer le test approprié en cas de doute. Certaines IST présentent en effet des symptômes qui se manifestent plus tard, de manière complètement aléatoire. Dans bien des cas, les MST sont également asymptomatiques du moins durant un certains laps de temps.  

L’exemple le plus flagrant en ce sens est sans aucun doute celui de la syphilis. Inactive pendant des mois ou des années, la maladie peut subitement être activée/ réactivée.

Pouvoir confirmer un diagnostic est très important car cela permet de mettre en place un traitement efficace. Plus un traitement adapté est adopté précocement, plus il sera efficace. Connaître son état de santé permet également d’adopter les mesures de préventions nécessaires afin de ne pas contaminer d’autres personnes.

Les traitements contre les infections sexuellements transmissibles

BoiteNomLaboratoires
AciclovirPfizer
AldaraAldaraMeda
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est acheter-Azithromycine.png.AzithromcyineActavis
CondylineCondylineTakeda
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Diflucan.png.DiflucanPfizer
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Doxycycline-1.png.DoxycyclineActavis
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est flagyl-1.png.FlagylZontivia
ValtrexGSK

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